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Par Didier NEBOT    

Pratiquement ignorée de la mémoire collective française, l’opération TORCH fut le tournant décisif de la seconde guerre mondiale. Elle permit le 8 novembre 1942 l’arrivée des alliés à Alger. Elle n’a été possible que par l’action téméraire de moins de 400 jeunes résistants qui, la nuit précédente, prirent le contrôle de la ville durant 24 heures pour permettre à plus de 100 000 soldats américains de débarquer, sans trop de dégâts.Quelques jours auparavant, dans la nuit du 22 au 23 octobre, les représentants de la résistance algéroise avaient rencontré, dans le plus grand secret, des émissaires anglais et américains pour décider des modalités du débarquement sur la côte africaine. Les résistants devaient neutraliser durant plusieurs heures tous les points stratégiques d’Alger et arrêter les chefs de Vichy pour permettre aux alliés de débarquer avec un minimum de perte.

Le 7 novembre 1942 la BBC diffusa le message codé suivant : "Allo Robert… Franklin arrive".

C’était le signal. A une heure du matin la résistance passa à l’attaque, avec très peu d’armes. Sur un millier d’hommes attendus, seuls 377 étaient là.

En très peu de temps ils prirent le contrôle de tous les lieux stratégiques d’Alger en faisant prisonnier le Général Juin et l’Amiral Darlan. 

Pendant ce temps, à l’insu des pétainistes, le débarquement commençait sur les plages près d’Alger. Mais le temps était très mauvais, beaucoup de chaloupes se retournèrent et un certain nombre de soldats américains périrent. Traumatisé par ces pertes, le général Ryder se mit en route vers Alger, avec beaucoup de retard.

Cétait l’angoisse parmi les résistants, mal armés, à qui l’on avait demandé de tenir deux heures seulement. En effet, après l’effet de surprise, les troupes vichyssoises réagirent, elles libérèrent le Général Juin et l’Amiral Darlan, retenus prisonniers à la villa des Oliviers, sur les hauteurs d’Alger, et reprirent un par un les lieux tenus par les insurgés, s’imaginant qu’il s’agissait d’un simple complot local. 

Qui aurait pu imaginer un seul instant que l’Amérique encore sous le choc de l’attaque de Pearl Harbour ait pu si vite passer à la contre offensive ?

Les attaques pétainistes s’intensifièrent, Vichy n’avait toujours pas compris que les alliés étaient aux portes d’Alger. Les insurgés devaient encore tenir pour permettre aux troupes de la coalition de terminer l’encerclement de la ville. Mais ils étaient peu armés, ils allaient être laminés. Les positions devenaient indéfendables, avec des blessés et des morts, tels le lieutenant Jean Dreyfus et le capitaine Pillafort. La résistance algéroise était en train de sombrer. Combien de temps pourrait-elle encore tenir. Au port, les combats étaient violents et les résistants durent se replier en laissant plusieurs victimes.

Mais le miracle eut lieu et en début de soirée les alliés entraient à Alger et Vichy capitulait.

Sans le courage et la volonté d’une poignée de jeunes gens prêt à donner leur vie pour la liberté, le débarquement américain, vue les conditions climatiques épouvantables, avec ces nombreuses chaloupes renversées, n’aurait vraisemblablement pas réussi. Il est à noté que sur ces 377 résistants, 312 étaient des français juifs a qui le regime de Vichy avait  retiré la citoyente (ainsi qu'aux autres juifs d'Algérie) 

   

   Didier NEBOT

   Président d’honneur de MORIAL