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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Charles BACCOUCHE 

Au pays de nos pères, la grande Algérie étirée d’ouest en est s’étalant vers le sud sans limites l’Algérie du soleil, de la lumière, des plateaux et des montagnes de la mer infinie et du ciel toujours bleu, nous, les habitants depuis l’antiquité de cette terre convoitée et délaissée, nous fêtions la fête des Cabanes ou Soucca (adoucir le k), en vrai Souccot

Dans la joie renouvelée, lorsque les pardons de kippour sont entrés dans nos cœurs et nos maisons, et les shofars se sont tus, dès le lendemain, les juifs ces étranges humains, se mettent à construire des cabanes ouvertes à tous vents, ou presque, faites de branchages et de feuilles, de rideaux ou tous les murs sont ajourés sauf un adossé à une paroi, le toit construit d’un assemblage entrelacé de branches, d’osiers laisse voir le ciel de partout.

Ces cabanes sont décorées de grappes de raisins de papier colorés et de dessins sacrés, mais à l’intérieur une table pas toujours droite faite de tréteaux et quelques chaises branlantes, constituent l’ameublement de cette surprenante invention juive et qui remonte à la nuit des temps, et D sait combien la nuit des temps juive est ancienne.

 

Cette Cabane se nomme la Soucca donc la fête "Souccot" qui est la fête des Cabanes.

Curieux ces gens qui font la fête aux cabanes alors qu’ils se proclament monothéistes et combattent ardemment l’idolâtrie, ne commettons pas cette erreur fatale de suivre ce raisonnement spécieux et probablement d’origine antisémite.

 

La fête des Cabanes est un aphorisme pour désigner la sortie miraculeuse du peuple hébreux des ténèbres d’Egypte vers la liberté aveuglante du désert, liberté tellement difficile à conquérir et à conserver, que ce peuple protégé par le Maitre de tous les Mondes, a du errer 40 longues années dans l’aridité de la péninsule du Sinaï, sous la surveillance de deux colonnes : Une de feu pour la nuit et une autre faite de nuées pour le jour.  C’est bien sûr, la Shéhina dont il s’agit, autrement dit la Providence, qui veille sur nous depuis ces temps anciens.

En effet, on est de génération en génération, chacun de nous, considéré comme, sorti d’Egypte et avoir été sauvé par la main forte et le bras tendu de l’Eternel, éternel D d’Israël qui nous a enseigné les dix Paroles dites Kelmets, de sa grande voix tombant du haut des cieux tandis que Moshé notre Maître se tenait droit en haut de la montagne vibrante, enveloppé de feu et de nuages.

Mais, pour garder l’enseignement de la Parole de D, qui signifie la transmission aux enfants, la morale d’Israël par la génération d’avant (on appelle cela dans la tradition; l’enchaînement des générations ou le shilouv hadorot (le père ne veut plus dévorer le fils et le fils assassiner le père)

Cette errance au fond pédagogique, est symbolisée par la Cabane qui représente la marche hésitante et aléatoire des hébreux dans le désert, marche faite de miracles et de tragédies:

Ainsi le miracle de la manne et des colonnes de feu et des la protection du Ciel contre les attaques des ennemis,

Cette traversée du désert est aussi, marquée par des tragédies, Israël connait le sort surprenant de se faire des ennemis, dès son entrée dans l’histoire des hommes.

Le grand miracle consiste d’abord par  l’organisation progressive d’une horde de fuyards en une Nation organisée autour de ses Tribus, ses chefs,  ses drapeaux ses combats qui tous relèvent de la liberté, cette grandeur évanescente,

Les Hébreux sous la férule de Moshé, Maitre intransigeant et droit, et de son frère Aaron dont l’humanité et la douceur lui conféreront le sacerdoce, bâtissent une cité ordonnée avec ses armes et ses lois et bientôt avec ses arts.

Tout ce temps de 40 années se déroule sous le signe de l’hésitation réciproque de D et des hébreux au renoncement devant cette tache immense, c’est cela aussi que veut nous rappeler la fête des Cabanes, rien n’est acquis à priori.

Elle nous dit que cette Histoire aurait pu s’interrompre ou s’arrêter définitivement, car la liberté (on ne sait pas si elle est un problème, sic) est un défi permanent (Etgar en hébreu)


En Algérie juive, cette fête des cabanes, on l’appelait « SOUCCA »

On disait on fait SOUCCA, sans s’appesantir sur Souccot et ses significations  multiples. 

D’ailleurs, la grandeur du Judaïsme d’Algérie tient dans la simplicité même de sa foi et de ses mœurs.

 

Il n’était ni utile ni nécessaire de se convaincre de la véracité ou non du récit biblique et surtout de son message, il était présent à tout instant de la cité juive qui la vivait sans la moindre complication, comme d’aller s’assoir sous la Soucca pour manger sous la double demeure, celle couverte de la fragile Cabane des hommes et celle de la voute étoilée et infinie du ciel de là-bas.

La fête des Cabanes ne manquait pas de panache ni de grâce, rien ne manquait ni les offices interminables, ni les loulavs, les etrogs-vous traduirez-brandis (presque menaçants) vers les quatre coins cardinaux.

SOUCCA s’accompagnait comme toujours, dans nos villes et nos villages de repas que seules les fêtes de chez nous connaissent.

De souccot à Hoshana raba et à simhat Tora, les jours s’enchainaient parsemés de fêtes, qui emplissaient nos maisons de joie, d’aromes délicats, du parfum des roses et de la fleur d’oranger.

Nous poursuivons ces traditions sur le sol moins torride de France mais ressuscitons chaque année, l’air léger et le bonheur d’être ensemble, de partager l’Être juif.

Bonnes fêtes aux lecteurs et au non lecteurs 
 

Charles BACCOUCHE

 
 
 

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