Cimetière israélite de Constantine (2020)
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Entreprise publique de gestion des cimetières de l'APC de Constantine Cimetière Israélite
"Au sein de l'AJOC (Association des juifs originaires du constantinois) en accord avec le Professeur Marc Zerbib, son Président et William Zerbib, son Trésorier, notre ami Jacques Nakache, membre du conseil d'administration de MORIAL est responsable d'une mission remarquable, d'une grande portée mémorielle :
- Préserver le Cimetière israélite de Constantine, situé en hauteur et en périphérie de la Cité,
- Faire en sorte que soit évitées des vandalisassions ou profanations éventuelles.
- Faire entretenir à minima, par désherbage et par évacuation des végétations luxuriantes, les sépultures et les allées pour rendre visible les noms et épitaphes des décédés.
Jacques Nakache est en rapport quasi constant avec, à la fois, le gardien, les autorités locales Constantinoises et le Consul de France à Annaba.
Il lui arrive de recevoir des demandes de recherche spécifiques de familles.
Ticha Béav : le 9 Av
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Jeûne d'Av : jeudi 30 juillet 2020 / 9 av 5780
Le 9 Av commémore, entre autre, la destruction des deux temples de Jérusalem (Beth Hamikdach).
En deux mille ans d'exil et de déracinement les juifs n'ont jamais oublié Jérusalem et le Temple.
Un jeûne a été instauré en souvenir de la destruction du 1er Temple (-586) et du deuxième Temple (en 70). et par voie de conséquence, la perte de toute souveraineté nationale du peuple juif sur sa terre et le début d'un exil qui durera dix neuf siècles.
MA MERE, LA PAUVRE OU RAÏBAH, MA MERE !
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De Hubert Zakine

Cet ouvrage broché de 79 pages est paru le 20 mai 2020 chez l’éditeur "Les Presses du Midi".
Chez moi, c'était la maison du bon Dieu. Du bon Dieu et de ma mère !
Ma mère la pauvre ! La pauvre ou raïbah dans le langage judéo-arabe de la casbah d'Alger et de toutes les femmes de la famille.
Elle était pas du genre à s'arracher la figure mais presque. Y faut dire que la vie elle l'avait pas gâtée. Veuve à 36 ans avec trois chitanes en bas âge ! Alors, obligé, elle a été mon père et ma mère, la pauvre ! Chez moi, c'était pas grand mais n'allez pas me faire dire ce que je veux pas dire, c'était quand même pas mesquine.
LE DÉFI DE MA MÈRE
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Par Albert BENSOUSSAN
Dans ton cœur plein d’espoir, à l’épreuve de toute patience, toi qui te fianças à dix-sept ans pour n’épouser papa qu’en ta vingt-quatrième année, tu avais peut-être gravé ces paroles au fer rouge : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage".
Et tu déroulais chaque soir la couverture de laine que Lalla Sultana avait tissée avec les premières tontes que tu glanas, encore nubile, sur les crêtes de Bné-Ouarsous.
Le peintre Francis HARBURGER (1905-1998)
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Francis Harburger né le 17 février 1905 à Oran (Algérie) et mort le 27 décembre 1998 à Paris est un peintre français.
Multiple, son œuvre comprend au moins 1 600 tableaux, environ 800 œuvres sur papier et une quinzaine de décorations murales.
De son père, Jules Harburger, avocat, originaire d’une famille juive d’Alsace émigrée en 1870, il hérite le sens de la justice dont témoigneront ses Compositions civiques, peintes dans les années 1950-1970.
De sa mère, née Célestine Aboulker(1874-1954), artiste peintre, il reçoit d’évidentes dispositions pour le dessin.
La Grande Poste d’Alger
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A Alger, la Grande Poste est un monument emblématique et un repère urbain pour les Algérois et les touristes.
Kiosque installé devant la Grande Poste
Elle a été construite en 1911 par les architectes Jules Voinot et Denis Marius Toudoire, puis inaugurée en 1913. C’est l’un des premiers édifices publics édifiés sur le boulevard Laferrière, dont l’aménagement culmine dans les années 1920-1930.

Le hall d’entrée est traité selon un programme décoratif particulièrement riche, inspiré de la tradition locale ; il est coiffé d’une coupole s’inspirant des traditionnels panneaux de plâtre sculptés, mais réinterprétés dans une vision orientaliste moderne.
La "Fouta"
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Pagne ou Fouta - Photo : mahJDon au mahJ de Philippe Azoulay (famille algéroise) en mémoire de sa mère Mme Edmée Azoulay née Bensimon Marchina.
Une Fouta constitue une pièce drapée du costume féminin algérois. C'est aussi le nom donné à un drap de bain.
Elle consiste en un rectangle d'étoffe rayée, noué au niveau du bassin. Elle servait à masquer la transparence de la chemise, à régler sa longueur et à accompagner le serouel court pour atténuer la nudité des jambes.
Le Livre de JOB
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Après Chavouot, chaque Chabbat, huit Chabbat durant, on étudie le Livre de Job avec force de commentaires; cette étude se fait entre Minha et Arbit.

Le reste de l'année, à ce moment, le rabbin ou une personne érudite commente la Paracha de la semaine. Voici les sections du Livre de Job que l’on étudie :
- 1er Chabbat : du début au chapitre 5 verset 24.
- 2ème Chabbat : chap. 5,25 à chap. 10,12.
- 3ème Chabbat : chap. 10,12 à chap. 17,9.
- 4ème Chabbat : chap. 17,9 à chap. 22,28.
- 5ème Chabbat : chap. 22,28 à chap. 28,27.
- 6ème Chabbat : chap. 28,27 à chap. 32,7.
- 7ème Chabbat : chap. 32,7 à chap. 38,7.
- 8ème Chabbat : chap. 38,7 à la fin.
Interview de Guy Levy à radio JUDAICANNES
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A l'occasion du 53e anniversaire de la réunification de Jérusalem : "Yom Yerushalayim"
Guy Lévy, vice-président de l'association MORIAL, nous retrace à travers les temps, l'importance que revêt la ville de Jérusalem dans l'histoire du peuple juif.
JOB : Du dénuement initial au dénuement final
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Par Albert Bensoussan
JOB SUR SON TAS DE CENDREMaintenant que nous voilà enfermés, cernés de solitude, soumis aux sirènes du désespoir, me revient en mémoire une phrase du livre de Job que me répétait mon père aux jours de tristesse et lorsqu’au 9 du mois de Ab — Tich’a be-Ab — les Juifs du monde entier se rappellent les offenses dont les accabla l’Histoire :
Nu je suis sorti du ventre de ma mère et nu j’y retournerai. ‘arom yatsati mibetene imi ve-‘arom ashouv shamah. S’il nous faut peser les mots pour mieux les percer à jour, nous percevons en ce ‘arom un souffle économe — roulement apical et clôture labiale — qui dit dépouillé, donc nu.
BERITH SHALOM : une synagogue algéroise à PARIS
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Par Charles BACCOUCHE
Au bas de la rue des Martyrs, percée Parisienne qui monte aux Abesses, la rue Saint Lazare en s’élançant vers sa gare, s’arrête devant le numéro 18, où une Magen David et une inscription en Hébreu vous invitent à pousser la porte de fer gris, constellée d’Et
oiles de David.
Nous sommes à "Berith Shalom" : "L’Alliance de la paix", et si par chance, la lourde porte s’ouvre, alors la visite à travers le temps peut commencer.
Mais si on y passe lors des offices du Matin et du soir, ou lors des célébrations de Shabat, de Shavouot, de Soukkot et de toutes les fêtes juives, elles sont trop nombreuses pour toutes les citer (c’est simple, les juifs semblent toujours en fête, peut être que l’antisémitisme y trouve une de ses sources), alors la porte est bien ouverte, laissant s’échapper de joyeuses rumeurs.
HAROSSET
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Cette recette transmise par Eva Benzaquen est publiée page 309 du livre "Algérie aimée : Mes souvenirs et 222 recettes de là-bas" de Léone JAFFIN.

Ingrédients pour une dizaine de personnes :
- 250 g de dattes mûres (ou un mélange de dattes et de figues sèches)
-125 g de noix,
- 125 g de noisettes non grillées
- 60 g d'amandes entières
- I pomme golden,
- 3 ou 4 cuillerées de vin rouge doux,
- 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre,
- noix de muscade.
- Facultatif: I pointe à couteau de gingembre râpé,
- Un peu de zeste d'orange râpé,
- 2 ou 3 tours de moulin à poivre (facultatif).
Les talons du Machia’h
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Par Albert Bensoussan
Pour Déborah et soulager la peur
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Ces jours-ci où nous sommes reclus, confinés dans l’angoisse, cernés d’anxiété, écoutant la radio égrener ceux qui sont partis, ceux qui sont atteints, ceux qui peinent à respirer, le ciel nous envoie un soleil resplendissant, et nous voilà sortant de l’ombre et de ses chimères, admirant la beauté des choses et ravivant l’espoir.
Aux temps d’angoisse, tandis que les stukas allemands piquaient sur Alger pour lâcher leurs bombes, papa montait sur la terrasse, ouvrait son Téhilim qu’éclairaient les tirs incessants de la DCA des Alliés, et récitait les psaumes.
À la fin de l’alerte, il regagnait l’appartement tandis que nous remontions, maman, mes sœurs et moi, de la cave, et la nuit des angoisses s’ouvrait à la paix.

