Les plages, de notre enfance, sur la côte algéroise
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Alger-Plage Franco à La Pointe Pescade - Collection Hubert ZAKINEPour accéder aux cartes postales publiées sur notre site internet, cliquer sur :
https://www.morial.fr/image/photos-cartes-postales/368-alger-les-plages.html
"La Côte Algéroise. Après Bab-el-Oued et Saint-Eugène, se déroulait à l'ouest sur une dizaine de kilomètres jusqu'à la Pointe Pescade.
- Guyotville. Une des stations balnéaires préférées des Algérois, à 16 kilomètres de Bab-el-Oued, après la forêt de Baïnem, qui sentait l'eucalyptus et la lavande.
Paracha Chela'h Leha
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Nombres 13 : 1 - 15 :41 - Lecture de la Torah: 25 Sivan 5785 / 21 juin 2025

De nombreuses questions se posent sur cette sidra.
HaShem a promis aux Patriarches de donner en héritage une contrée à leur descendance alors, pourquoi dit-IL à Moïse : "envoie pour toi" des observateurs ?
En fait, IL n’a pas demandé d’envoyer des observateurs mais en précisant bien "pour toi" cela signifie en d’autres termes : pour ce qui me concerne, Je sais ce que Je vais vous donner comme terre mais si toi, Moïse tu veux tranquilliser ce peuple, Je n’y vois pas d’inconvénient, envoie là-bas qui tu veux.
Haftarah Chela'h Leha
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Lecture : Joshua 2:1-24
MON PERE, MA MERE, MES FRERES ET MES SŒURS….
Par Caroline Elishéva REBOUH

La lecture prophétique de cette semaine se trouve au deuxième chapitre de Josué, lorsque le successeur de Moïse parle à ses hommes et les envoie à Jéricho pour "étudier" la place et planifier la conquête de cette place forte.
Le nom de Jéricho (Yériho en hébreu) vient du mot yaréah désignant la lune car y résidaient des idolâtres rendant un culte à l’astre de la nuit.
Josué désigna donc ses explorateurs qui se rendirent chez Rahab.
Qui était cette femme ?
La musique judéo-arabe
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Par Yossef CHARVIT

La musique orientale est d'une complexité, d'une variété, d'une richesse et d'une rigueur extrêmes.
Ainsi folklore est composé de quatre grands répertoires, qui, comme je l'ai déjà expliqué, sont intranscriptibles et de ce fait doivent être appris par coeur.
- C'est tout d'abord le Malouf, l'expression la plus classique de notre patrimoine musical, qui nous vient d'Espagne.
Ce sont des oeuvres importantes, parfois très longues, qui racontent les grandes épopées historiques, les combats héroïques de ceux qui firent la grandeur de ces peuples conquérants ou nomades.
La musique à Tlemcen
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Source de l'information : "Chroniques des communuatés juives d'Algérie"

Tlemcen fut l'un des fiefs de cette musique héritée de l'époque où elle fut la capitale avec ses palais de la dynastie des Ziamides jusqu'en 1555.
Son style de musique Gharnati (Gharnati signifie « originaire de Grenade ») et Haouzi fit école dans toute l'Algérie voire une grande partie du Maroc.
Beaucoup d'artistes formés à Tlemcen allaient faire carrière ailleurs tels Abdelkrim Oali qui fut directeur du conservatoire d'Alger, Redouane à Casablanca, Elyahou Bensaid (Ebého) à Oran.
LILI BONICHE
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Par Albert Bensoussan
Lili Boniche, Éliaou né le 29 avril 1922 à Alger, décédé le 6 mars 2008, avait en ma mère une fervente admiratrice.

Maman, au crépuscule de sa vie, à l'ancre du fauteuil, faisait défiler sur son petit magnétophone les airs de Reinette l’Oranaise, de Blond-Blond ou de Lili Boniche… Ou la Kassidat de Bensoussan, interprétée par Samy El-Maghribi .
Des cassettes que j’allais acheter pour elle chez Colbo, dans les années 80. Elle se rappelait bien ces émissions de Radio-Alger où l’on pouvait entendre les rois de la Casbah, du malouf et du chaâbi, c’est-à-dire de la musique "andalouse" qu’un Edmond Nathan Yafil a su codifier au tout début du XX° siècle (ses textes se trouvent à la bibliothèque de Jérusalem) :
Les Juifs au Maghreb à travers leurs chanteurs et musiciens aux XIX et XXe siècles
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De Alain Chaoulli
Cet ouvrage broché de 258 pagesest paru le 04/09/2019 aux Éditions L’Harmattan, Paris 2019, avec une préface de Simon Elbaz.
Présentation par Norbert Bel Ange
Dans ce livre, il sera longuement question des Juifs d’Algérie. Et à ce titre, cette chronique a toute sa place sur le site de Morial.
Disons-le tout de suite de peur de les oublier, ce livre d’Alain Chaoulli est accompagné d’un CD et d’un DVD musicaux, dus en grande partie à Simon Elbaz.
Cette collaboration entre ces deux personnalités nous donne un résultat fort estimable.
CHEIKH RAYMOND de Bertrand Dicale
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Cet ouvrage broché de 293 pages est paru le 20 octobre 2011 chez l’éditeur FIRST

Résumé du livre
Raymond Leyris, alias Cheikh Raymond, portait un nom français, était juif et chantait en arabe. Né à Constantine en 1912, il fut le maître incontesté de la musique arabo-andalouse.
Dans ce genre musical remontant aux siècles lointains de la splendeur arabe de l'Andalousie, il atteignit des sommets inégalés d'érudition et de puissance créatrice.
Le 23 juin 1961, Cheikh Raymond est abattu d'une balle dans la nuque sur un marché de sa vie natale.
Son assassinat déclenche le départ des Juifs de Constantine.
Reinette l'Oranaise
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photo © mahJSultana Daoud alias Reinette l'Oranaise est une chanteuse et une compositrice française, née à Tiaret (Algérie) en 1915 et décédée le 17 novembre 1998 à Paris.
Aveugle à l'âge de deux ans, elle fut pendant plus d'un demi-siècle une digne représentante du folklore oranais, du chaâbi et l'auteur de compositions constamment réactualisées. Sa force de travail, son talent, son oeuvre originale et sa bonne humeur l'ont menée à se faire apprécier, au-delà du public juif et arabophone, et fait redécouvrir en France les beautés de la musique arabo-andalouse.
MAURICE EL MEDIONI
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A sa naissance, (18 octobre 1928 à Oran, Algérie, decede le 25/03/2024) son père et son oncle sont associés dans la gestion d'un cabaret, rue de la Révolution, au cœur du dem, le quartier juif d'Oran.
Le soir avant d'aller se coucher, le petit Maurice va voir son père et, quand il remonte, prend une poêle à frire pour s'en faire un oud, une fourchette pour faire un violon. Car ce café est le cœur musical d'Oran : son oncle, le violoniste et chanteur Saoud El Médiom, alias Saoud l'Oranais, est le maitre du hawzi, forme populaire de la musique arabo-andalouse.
En tant que tel, il initiera Reinette l'Oranaise et Lili Boniche.
MESSAOUD EL MEDIONI
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Connu sous le nom de "Saoud l'Oranais", (né à Oran le 25/11/1886 – décédé en 1943 au camp d'extermination de Sobibor en Pologne), Messaoud El Medioni avait un père oranais et une mère tlemcenniene.
Messaoud El Medioni (Saoud l'Oranais) 1886-1943 : décédé au camp d'extermination de Sobibor
Comme la plupart des enfants de l'époque, il ne va pas très longtemps à l'école. La nécessité de ramener un salaire supplémentaire à la maison l'oblige trouver rapidement un emploi. A 12 ans, il apprend le métier de cordonnier, mais les semelles et le cuir ne l'attirent pas. Il a une passion : la musique!
Très tôt, il est de tous les concerts, qui à l'époque avaient lieu dans les cafés, et de toutes les fêtes familiales.
Dès qu'un groupe musical se produit quelque part à Oran, il est là ! A 15 ans, il connait déjà une grande partie du répertoire andalou. Les paroles comme la mélodie.
Grâce a son petit boulot de cordonnier, il s'achète une mandoline et commence à "gratter" son instrument.
Paracha BEHA'ALOTEKHA
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Lecture de la Torah : Nombres 8 : 1 – 12 : 16 / Samedi 14 juin 2025 - Chabbat 18 Sivane 5785
LA MENORAH ou Chandelier à 7 branches : significaiton profonde par Caroline Elisheva Rebouh

On ne disserte pas assez sur ce chandelier à 7 branches. C'est pourquoi aujourd'hui nous allons tenter de le définir, de voir ses dimensions et quelle est cette centralité qui fait que la Menorah est le symbole du peuple Juif tout autant que le Maguen David.
Lorsque Titus détruisit le deuxième Temple de Jérusalem, il fit construire un arc de triomphe à Rome sur lequel il commanda aux sculpteurs de l'époque de reproduire fidèlement ce trophée car il pensait qu'en déportant les objets de culte du Temple il plongerait le peuple dans des ténèbres.
Haftara BEHA'ALOTEKHA
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Lecture le 14 juin 2025 / 18 Sivane 5785 : Zachariah 2.14 – 4.7
Par Caroline Elishéva REBOUH
GATEAU AUX FIGUES SECHES
Cette haftara a trait à la vision de la menora, la prophétie annonce la réconciliation de D avec Son peuple, l’époque où IL reviendra résider dans le Temple où le peuple reviendra offrir des sacrifices et réciter des louanges, où le cohen gadol reprendra ses fonctions de grand prêtre pour guider les fidèles dans leurs rites et le respect des lois édictées sur le Mont Sinaï.
C’est une impression d’harmonie et de paix qui se dégage de cette lecture, où le peuple peut renouer avec ses traditions, et la symbolique des fruits choisis pour la Terre d’Israël est retrouvée.

