Haftara CHOFTIM
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Lecture : Isaïe 51:12 - 52:12
Par Caroline Elisheva REBOUH

Le tombeau attribué à David non loin du Kotel haMaâravi n’est apparemment pas celui du vieux roi.
Cette sépulture trouvée au XIIème siècle a été attribuée à David alors que d’après la tradition juive David et Salomon ont été enterrés ensemble à l’orée de la vieille ville de Jérusalem dans un site gardé appartenant à la République Française et signalé comme étant le "TOMBEAU DES ROIS" (à l’angle de la rue de Shkhem et de Salah A Din).
Nous poursuivons encore nos fiches de renseignements avec, cette semaine, David HaMelekh.
La communauté juive de Mostaganem
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par Norbert BEL ANGE

Ville prospère de 54.000 habitants, située à 85 km d'Oran.
Tout autour de la ville, très européenne, la plaine du Chélif n’était qu’une immense champ cultivé : de la vigne, des oliviers agrumes expédiés par chemin champ defer sur Oran ; le port de Mostaganem, mal abrité, n'avait qu'une activité réduite. Le dimanche, « on » mettait le cap sur la plage de la Salamandre, à 3 km à peine, une station estivale et balnéaire très fréquentée où certains possédaient un cabanon.
Dès l'an mille, une communauté juive y est attestée, forte alors de 350 personnes. En 1960, on en comptait 2500. Elle était constituée principalement de Juifs d'Espagne et de Majorque.
Mostaganem : Les Sages de la Sidra
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Par Norbert Bel-Ange
Les menbres de la Hevra Kadisha autour des Hakhmei Hassidra
Les Sages de la Sidra, étaient ces Rabbins venus d'Espagne, ici pour enfin jouir d'un havre de paix après les tribulations et les tourments endurés.
On n'a jamais su vraiment pourquoi on les appelait comme ça. Toutes les légendes à ce propos ne sont qu'imagination.
Il y avait 2 Synagogues qui se sont retrouvées plus tard en plein quartier arabe ; il était donc scabreux de s'y rendre. On en avait alors créé une troisième, plus petite, en quartier européen, dans les années 50, On avait connu dans les temps anciens, les Rabbins David Cohen, Jacob Soussan, Saadia Médioni, Makhlouf Ben Hanin, Abraham Ben Natan le Sépharade, Moché, Yossef et Yehouda Alachkar.
Mostaganem : les Sages de la Sidra
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Par le professeur Paul B. Fenton
Il fut question récemment sur le site de Morial, du pèlerinage de Mostagnanem. L’article peu détaillé qui y fut consacré appelle quelques précisions.
Ce pèlerinage sur les tombeaux des sages, dits de la Sidra, figurait parmi les célébrations votives les plus importantes du judaïsme algérien. Tout comme la sépulture de Rabbi Isaac Bar Sheshet(le Ribash) (m. 1408) à Alger,et celle de Rabbi Efraim Al-Naqâwa (m. 1442) à Tlemcen, les tombeaux des sages de la sidra furent l’objet d’un important culte. Celui-ci avait lieu à Lag be-‘Omer, le 33e jour après la fête de Pâque,et attirait de très nombreux pèlerins des villes de l’Oranie et jusqu’au Maroc. Or, l’identité de cessages et la raison de leur vénération demeurent entourées de mystères.
La vie religieuse à Mostaganem
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Par Norbert Bel-Ange
Grande Synagogue de Mostaganem
En 1391, lors de la première expulsion, les grands maitres furent du voyage.
Parmi eux, les « Hahmé Hafdidra » ou des sages de la sidra enterrés au cimetière juif de la ville. Voici l’une des légendes attachées à leurs nom : un beau matin, sur une mer calme on les vit. Des sepharim arrimés sur leurs corps les avaient sauvés d’une mort certaine. Depuis, sur leurs tombes, lors de Lag Baomer ce furent force libations ouvertes à tous et ce jusqu’à la veille de l’indépendance algérienne.
Mostaganem : Occidentalisation
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Par Norbert Bel-Ange

Le 28 juillet 1833, les Français entrent dans Mostaganem. Le 19 juin 1857, après neuf ans de tractations et de travaux, Mostaganem possède une Synagogue toute neuve pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. Oran n'aura sa grande Synagogue qu'en 1919.
Si le Rabbin Meimoun ben Reuben Abbou, dans le courant de cette deuxième moitié du XIXe siècle, déplore les mœurs dissolues de ses ouailles, ce n'est pas faute de les avoir instruites par ses ouvrages emplis de sagesse et imprimés à Livourne.
Les "Hakhmé Hafsidra" de Mostaganem
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Par Norbert Bel-Ange

Nombreuses sont les interprétations que l'on donna à leur nom générique. S'agissait-il du texte étudié chaque semaine à la Synagogue ? De l'arbre à l'ombre duquel ils reposent ? De la haie de jujubiers sauvages protégeant leur dernier sommeil ? On dit que ces sages furent brûlés vifs avec des sefarim attachés sur leur poitrine.
Paracha REEH
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Premier rouleau - Réeh: Deutéronome 11:26 - 16:17 _ 23 Août 2025 / 29 Av 5785
Deuxième rouleau - Shabbat Rosh Hodesh : Nombres 28:9-15
La moitié du verre plein ou vide ? Question d'optique ! Par Caroline Elishéva REBOUH

La Sidra de cette semaine commence par un verset assez énigmatique ; en effet, HaShem prévient le peuple : "Vois" (au singulier) " JE mets devant vous (pluriel) aujourd'hui la bénédiction et la malédiction". Deutéronome, XI, 26.
Ces mots ont donné naissance aux commentaires répondant aux questions suivantes :
1) Pourquoi la péricope commence-t-elle par le verbe "voir" alors que par la suite c'est le verbe "entendre" qui est utilisé ?
2) Pourquoi l'Eternel parle-t-IL au singulier pour ensuite s'adresser au pluriel à tout le peuple ?
Haftara REEH
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Isaïe 66
Pendant les semaines dites de "consolation", j’ai proposé de faire un rappel de l’histoire des royaumes de Juda et d’Israël. Nous avons procédé à un survol de l’histoire des règnes de Saül, David et Salomon.
Voici à présent une présentation de ces personnages : SAUL (Shaoul ben Kish) Naquit en 1080 avant l’ère vulgaire. Il était un descendant de la tribu de Benjamin et fut le premier roi du peuple d’Israël oint par le prophète Samuel. Son règne mit fin à la période transitoire des Juges (shofetim – voir livre des juges dans la bible).
BLIDA : une riante cité
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Blida est l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.

Par sa position au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosas, , justement surnommée "Ourida" la petite rose.
Bien située au contact de l'Atlas et de la plaine de la Mitidja, au débouché de l'oued Kébir, Blida est une riante cité aux nombreuses fontaines. Au 16e siècle, des Maures refluant d Andalousie et passés maitres dans l'art de l'irrigation, avaient déjà fait de Blida un joli village entouré de jardins el d'orangeries. Mais à deux reprises, en 1760 et en 1825, de violents tremblements de terre détruisirent leur œuvre.
Le Rabbin Ichoua Arouss de Blida
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Par Dan Atlan
Le Rav Ichoua Arouss (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.
Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.
Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.
La communauté juive de BLIDA
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Par Marc Ayache
Situé à environ 50 km d'Alger, au pied de l'Atlas, Blida était une belle petite très agréable, toute fleurie,(de roses surtout, et bordée d'orangers.
De tout temps ici il y a eu une vie juive, même si la communauté ne comportait pas plus de 100 familles, une seule Synggpgue (à Kippour il y avait un deuxième office). Les derniers présidents avaient été : Isaac Chiche, Maurice Bélicha, le général Dr Clément Bélicha et Charles Dahan.
Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir
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De Line Meller-Saïd

Cet ouvrage broché de 202 pages est paru le 2/01/2007 chez l’éditeur Romillat.
Résumé
L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée.
Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante.
Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien.

