La TEKOUFA de Tichri
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Tekoufa de Tichri 5786 : 21h00, le 7 octobre 2025 / 15 Tichri 5786.
Par Gérard Shimon Dadoun : petit-fils du Grand Rabbin de Constantine Sidi Fredj Halimi
La traduction du mot Tékoufa est saison. La Torah nous prescrit de fêter Pessah au printemps, Soukot en automne,…. Ainsi la vie juive est rythmée en fonction des saisons.
Qu’est-ce qu’une tékoufa? Comment cet événement se concrétise dans nos actions ?
L’existence des Tekoufot (saisons) est due à l’inclinaison de l’axe de la terre par rapport au soleil. Chaque saison dure le quart du temps de rotation de la Terre autour du soleil.
Les juifs ont la coutume de ne pas boire de l’eau restée découverte au moment de la Tekoufa.
Albert Bensoussan Tichri תשרי : Transmission
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par Albert Bensoussan

Nous, les enfants, on était pétrifiés à l’approche des jours redoutables – ימים־נוראים yamim noraïm – en nous interrogeant sur le Livre et cette sacrée signature. Il s’agissait toujours de bien se tenir – caprices, colères, rancunes, disputes et cris, fini ! – pour obtenir l’impalpable et précieuse récompense : Une bonne signature signifiait l’inscription sur le livre de la vie pour l’année à venir. J’avais, pour ma part, retenu la terrifiante leçon du rabbin Cohen-Solal qui, à l’Alliance Israélite de la rue Bab-el-Oued où il nous préparait à la barmitsva, nous avait seriné ce verset de l’Exode : « Celui qui a péché envers moi, mi asher ‘hata-li חטה־לי, celui-là je l’effacerai de mon livre em’hénou misifri מחנו־מספריא) « Chemot, 32 : 33).
HOCHANA RABA
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Dimanche 12 octobre 2025 / 21 Tichri 5786
Extrait du "Le livre de nos coutumes, selon Ribach, Rachbats, Rachbach, R. Yehouda Ayache" de Simon Darmon
Des Juifs séfarades observant Hoshanna Rabba au XVIIe siècle
Hochana Raba, est le septième et dernier jour de Soukot (demi-fête). Empreint d'une gravité particulière, ce jour représente le terme ultime du jugement qui, prononcé à Roch Hachana et scellé à Kippour, devient alors exécutoire.
C’est "la grande Hoshana" : ce jour-là, les fidèles font 7 fois le tour de la Torah, clôture de la fête de souccot. Hochana est le refrain d’un poème liturgique psalmodié au cours de processions dans la synagogue.
SIM'HAT TORAH
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15 octobre 2025 / 23 Tichri 5786 (Yom Tov)

En Erèts Israël, le jour de Sim'hat Torah coïncide avec celui de Chemini 'Atséret, le 22 Tichri.
Le 23 Tichri est alors un jour profane, alors que ce n'est pas le cas en Diaspora, correspondant au 2ème jour de Chemini ‘Atséret.
A Sim’hat Torah, on achève le cycle annuel de la lecture de la Torah et on introduit une nouvelle lecture.
Le matin de ce jour, on effectue la lecture du Deutéronome (cinquième et dernier livre de la Torah), puis celle du début de la Genèse : Béréchit, premier livre de la Torah), ce qui inaugure le cycle de la nouvelle année.
Paracha BERECHIT
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LECTURE DE LA TORAH - Béréchit : Genèse 1:1 - 6:8 - 18 octobre 2025/ 26 Tichri 5786
Réflexion sur la Paracha de la semaine par Caroline Elishéva REBOUH
CE FUT AU COMMENCEMENT
Depuis la nuit des temps le sujet concernant la création du monde occupent tous les esprits. Les physiciens, les scientifiques de tous ordres ont tenté de donner un âge à cette planète sur laquelle le genre humain et tout ce qui l’entoure évolue.
Toutes sortes d’opinions ont été énoncées, des âges fantastiques atteignant des milliards d’années alors que la vie de l’homme peut être déjà tellement significative en moins d’un siècle.
Haftara BERECHIT
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Par Caroline Elishéva REBOUH

Lorsqu’il fut interdit aux Juifs d’étudier la Torah, de faire le shabbat et de pratiquer les circoncisions sous l’occupation des Hellènes, les Rabbins de l’époque, pour éviter que les Juifs oublient la Torah, fixèrent des portions de livres prophétiques ou des Hagiographes ayant un rapport avec la péricope de la semaine.
Pour la lecture de Berechit on lit une portion des chapitres 42 et 43 du prophète Isaïe. Faisons connaissance rapidement avec ce prophète qui est l’un des plus prolixes du canon biblique avec Ezéchiel, Jérémie ou Daniel.
SOUCCOT : LA PROMESSE DU DESERT (3)
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Charles BACCOUCHE

Au pays de nos pères, la grande Algérie étirée d’ouest en est s’étalant vers le sud sans limites l’Algérie du soleil, de la lumière, des plateaux et des montagnes de la mer infinie et du ciel toujours bleu, nous, les habitants depuis l’antiquité de cette terre convoitée et délaissée, nous fêtions la fête des Cabanes ou Soucca (adoucir le k), en vrai Souccot
Dans la joie renouvelée, lorsque les pardons de kippour sont entrés dans nos cœurs et nos maisons, et les shofars se sont tus, dès le lendemain, les juifs ces étranges humains, se mettent à construire des cabanes ouvertes à tous vents, ou presque, faites de branchages et de feuilles, de rideaux ou tous les murs sont ajourés sauf un adossé à une paroi, le toit construit d’un assemblage entrelacé de branches, d’osiers laisse voir le ciel de partout.
Souccot du 13 au 24 Tichri 5786 (du 6 au soir au 15 octobre 2025)
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Souccot (les Cabanes) est la troisième fête de Pèlerinage à Jérusalem, après Pessa’h et Chavouot.

Elle dure 7 jours (du 15 au 21 du mois de Tichri), dont les deux premiers sont des "Yom Tov"(voir calendrier ci-dessous)
La mitsva consiste à résider pendant les 7 jours dans la soucca (repas, dormir, étudier...).
Fabrication de la soucca
Nous devons construire la cabane à ciel ouvert. On commence par dresser 3 ou 4 parois, puis on installe le toit constitué de végétations. La hauteur doit être entre 80cm et un peu moins d'1 m.
SOUCCOT ou la précarité de la vie
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Par Caroline Elishéva REBOUH
L’ambiance régnant dans la soucca et pendant la fête de souccoth n’est à nulle autre pareille !Dès la sortie de Yom Kippour et après avoir rompu le jeûne, nombreux sont ceux qui, zélés, s'efforcent de sortir tout le matériel nécessaire à l'élaboration de la cabane ou soucca.
Il ne reste plus que 5 jours pour construire cette cabane qui était essentiellement en bois ou en roseaux, souvent remplacés aujourd'hui par des tubulures en métal ou en plastique très rigide.
Souccot : " Les Quatre Espèces" (7 octobre - 13 octobre 2025
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ARBAÂTH 'HAMINIM ארבעת המינים , par Caroline Elishéva REBOUH

Au cours de la fête de Souccoth, il est une prescription qui va caractériser cette époque autant que la cabane de roseaux elle-même.
La soucca, demeure si légère et occasionnelle, que le moindre souffle de vent peut mettre en péril, fait penser à la fragilité de l'existence. Cette cabane nous a abrités pendant les 40 années d'errance dans le désert. La double symbolique est donc :
- le fait que notre destin est aussi frêle qu'un roseau et
- la seconde symbolique est de se souvenir de la sortie d'Egypte.
Où sont les "Pépéhem" d'antan ?
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Par Charles BUNAN
On oublie souvent que les fêtes de Tichri ne finissent pas le soir de Yom Kippour. Nous n'en somme même qu'à la moitié…
À Oran, durant les dernières années vécues par notre Communauté, certains organisaient, après le jeûne du Grand Pardon, des soirées dansantes à Canastel ou ailleurs.
Une façon comme une autre d’annoncer qu’après "les jours redoutables", viennent les fêtes joyeuses, c'est-à-dire Soukhot et Simhat Thora.
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Qohélet, l'Ecclésiaste : chabat lecture11/10/2025 - 19 Tichri 5786
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Par Charles Baccouche

Qohélet est le nom hébreu donné au Livre de l’Ecclésiaste, livre du fils de David roi d’Israël mais dont la tradition nous dit que Salomon le Roi riche et sage, en est l’auteur.
Livre qui fait partie du canon juif comme le Cantique des Cantique prêté aussi au roi Salomon, le livre de Ruth la Moabite, Qohélet que nous entendrons comme "Le Diseur à l’assemblée d’Israël" est supposé à la fois être pessimiste et moderne car il rappelle l’absence apparente de Dieu et la précarité de l’existence humaine dont les efforts sous le soleil ne sont que buée ou selon le texte : "Vanité des vanités et pâture des vents".
Je rappelle pour le plaisir de notre mémoire et la beauté de l’écriture, le célèbre couplet :
"Il y a un temps pour tout, et chaque chose sous le ciel a son heure" :
Je me souviens… Yom Kippour à Alger
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Par Albert Bensoussan

Pour Samuel Ben Yéhouda, mon père, Zikhrono librakha.
Le moment le plus émouvant, et le plus fervent, de Kippour est ce que l’on appelle le "Service du Cohen Gadol", le Seder ‘avoda, qui est le récit du Kippour proprement dit, dans le Temple de Jérusalem. Le rabbin Claude Brahami, qui a rédigé et publié les précieux ouvrages de prières qu’il appelle "L’Arme de la parole", présente ainsi ce moment central de l’office :
"Bien qu’il ne s’agisse que d’une narration, le fidèle se sent transporté à l’époque de la splendeur du Temple, assistant aux premières loges au spectacle grandiose de Kippour, au milieu d’une journée d’abstinences et de prières, dans une atmosphère de forte spiritualité, avec la sensation de la présence divine quasi palpable, solidaire de l’Assemblée d’Israël tout entière, prête à recevoir l’absolution".

